Les arts martiaux, dont le Wing Chun Kung Fu, sont considérés comme des Activités Physiques Adaptées (APA) par le Médicosport-Santé (Vidal du Sport) validé par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport (SFMES). Paris Sport Santé
L’enseignement des arts martiaux, et particulièrement du Wing Chun Kung Fu, « prend en compte la sévérité de la pathologie, les capacités fonctionnelles (locomotrices, sensorielles et cognitives) et le risque médical du patient en ALD. » comme l’indique l’article L.1171-1 du Code de la Santé Publique (CSP) au sujet des APA. Paris Sport Santé
Cela fait plus d’une vingtaine d’années, que les autorités compétentes en la matière, à travers différents rapports et études, mettent en exergue le lien entre l’activité physique et la santé.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans son rapport de 2020 « Lignes directrices sur l’activité physique et la sédentarité : en un coup d’œil », dresse une liste de recommandations de santé publique, reposant sur des bases factuelles, pour promouvoir la santé et le bien-être par l’Activité Physique et Sportive (APS) quels que soient l’âge et le niveau de santé de la personne.
Le Wing Chun Kung Fu peut accompagner l’individu à chaque âge de sa vie : de l’enfance au 4ème âge. De manière globale, la pratique des arts martiaux fait appel aux aspects suivants :
En France, la Stratégie Nationale Sport-Santé (SNSS) 2019-2024, s’inscrit dans le Plan National de Santé Publique (PNSP) – « Priorité Prévention » de mars 2018 et dans le plan d’action mondial de l’OMS de 2013 pour « l’Activité Physique et la Santé 2018-2030 : des personnes plus actives pour un monde plus sain », s’articule autour de 4 axes principaux :
La Haute Autorité de Santé (HAS), dans son rapport publié en 2011, reconnaît que la pratique d’un programme d’une activité physique peut être considérée comme une thérapie non médicamenteuse.
L’Académie Nationale de Médecine, dans son rapport du 05 mars 2013, utilise le terme de « thérapie complémentaire » (ThC ou support de soins) ou « approches thérapeutiques complémentaires non médicamenteuses » pour désigner une activité sportive s’inscrivant dans une Activité Sportive Adaptée.
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans son rapport de 2019, sur demande du Ministère des Sports, souligne l’enjeux des programmes de l’activité physique dans la prévention et le traitement des pathologies chroniques.